IN

Là, ici

Installation sonore et urbaine

Cette installation part d’une recherche sur l’horizon, le paysage et notre regard qui s’étend entre ces deux lignes. J’ai placé chaque repère rouge a une certaine distance avec un jeu d’anamorphose, Chacun des trois repères a la même taille depuis le lieu d’observation. Un enregistrement sonore a été réalisé à l’endroit où chacun d’entre eux est situé et diffusé sur des casques depuis le poste d’observation. L’expérience consiste en un jeu de regard et d’écoute en scannant le paysage devant nous. Il est question de récit, du lien qui unit l’endroit où l’on est et ce qu l’on regarde. Entendre ce qui ne peut être vu, chercher ce que l’on ne peut pas trouver.

Pas une

fontaine

Installation / tissus / bois / 2019

La pièce présentée ici était au départ une maquette, elle représentait à l’échelle 1/10 une fontaine conçu pour prendre place dans l’espace publique. C’est un projet initié pendant ma mobilité eramus à Montréal en design industriel. Cette surface fragmentée peut être mise en mouvement quand les manettes sur le coté sont actionnées par le spectateur. Une fois prises en mains une exploration de toutes les positions des fragments est possible. Imaginé comme une maquette d’un projet impossible au début elle est devenu une sculpture autonome.

Paysage mu

Installation / PVC/ bache / elastiques/ bois / 2019

Dans idée de manipulation de la forme pour créer un mouvement, cette structure est la prolongation aérienne du projet Pas une fontaine. Elle n’en a gardé que la triangulation et les fragments. Tous les points de croisements des tubes, sont reliés par des fils de nylon à la structure en bois au sol, Les fils activés, l’objet produit une série de mouvements aériens proches de ceux d’une aile ou d’un cerfs-volant.

Lis

Installation / performance / tissus, appareil photo
argentique, flash / 2018

Ce projet à débuté avec une lecture, « L’ordre compliqué » de Yona Friedman. Dans ce livre beaucoup de questions sont posées sur le rapport de l’Homme à son environnement. Friedman met en avant le fait que lorsque nous percevons une image (au sens large), il y a toujours une donnée temporelle. L’œil, le cerveau et donc par extension la mémoire a besoin de temps pour analyser l’image qu’il a en face de lui. Il ajoute que seul l’appareil photo permet une lecture « en un instant » de l’ image. Alors sur le principe d’un appareil nommé « l’image fulgurator » inventé par Julius Von Bismarck, j’ai décidé d’utiliser un appareil argentique et un flash pour projeter des mots et ainsi permettre au spectateur de lire avec un semblant d’instantanéité. La performance consiste à une série de syllabes projetées dans l’ordre suivant : IL IN VI LI SI BL ES. Les spectateurs sont invités à décrire le ou les mots qu’ils ont réussis à décrypter de mémoire ou grâce à la persistance rétinienne. Cet appareil transformé en projecteur permet donc de créer une image instantanément à partir de mots.

© Nathan Lerat. 2021. Tous droits réservés.